Pourquoi donc es- tu toujours si pressé ?
Vite, toujours plus vite, sans jamais rien voir, ni regarder
Quand, autour de toi, la nature est de toute pureté
Tu n'as plus le temps de l'observer, ni de l'admirer !
Chaque jour, prends ton temps, un petit moment,
Afin d'éviter qu'il ne te prenne à tout instant !

Regarde là, juste au-dessus des nuages brumeux,
Là, où danse le soleil, vois-tu cet astre lumineux ?
Grosse boule de feu qui émerveille tes yeux
Prête à trouer le ciel bleu
Pour réchauffer ardemment ton coeur
Et commencer une journée de bonheur !

Le soir, avant d'aller te coucher,
Lève lentement, vers le ciel, le bout de ton nez ;
Là-haut, silencieuse et solitaire,
La lune sort avec tout son mystère,
A pas lents et sans aucun bruit.
Depuis des décennies, elle est le soleil de la nuit.

Non, reste encore un petit peu avec moi
Je voudrais te faire découvrir d'autres joies.

Chaque trimestre, sans aucune raison,
Comme par magie, la nature change de saison,
Que tu peux immortaliser de plusieurs façons :
Photographier ou dessiner d'un simple coup de crayon.

Août contre Septembre lutte,
Chaque jour perd une minute,
Chaque aurore perd un rayon,
Pour inviter l'Automne à son horizon.

Puis, en une seule nuit, la terre s'est endormie,
Prés, chemins et maisons ont blanchi.
Avec son grand manteau de neige, surgit l'hiver
Qui gèle de mille feux notre univers.

Tandis que la nature, dans son lit de froidure se repose
Mars qui rit, malgré ses averses moroses,
Prépare, en secret, la venue du Printemps,
En chassant tout doucement le mauvais temps.

Bonjour à l'été illuminant le paysage de mille couleurs ;
Avec minutie, il adoucit nos cœurs,
Tout en faisant sortir la nature de son terrier
Pour terminer l'année en toute beauté.

Quelles que soient leurs teintes : bleu, marron ou vert
Tes yeux sont un trésor pour te faire découvrir l'univers.
Les miens, malgré ma souffrance, m'ont abandonnée,
Pour laisser place à un monde sans lumière, ni clarté.

Je clôture les pages de mes rêves
Tandis que les lumières font grève.
Je suis seule dans le noir et j'ai froid.
Je ferme mes yeux pour ne plus me souvenir de mes joies.
Chacune de mes larmes reflètent un océan de douleur
En sachant très bien ne plus jamais revoir les couleurs